l'homme a la rose noire

C'était une douce journée... comme toutes les autres.
La vie est faites ainsi. La lumière prends forme de la médiocrité.
Tout les hommes le savent, au fond d'eux-même.
Que qu'ils oublient, par contre, c'est que l'horreur naît elle aussi de cette simplicité. De cet ennui.
Rarement, il est vrai.

Effectivement, le mal et le bien authentique est rare. Très rare. Ne reste que cette multitude de changements partiels et incomplets... Qui, étrangement, sont considérés comme le sel de cette existence.

Une balançe existe. Quels actes bons avez-vous accomplis, en cette journée? Une parole bienveillante... un don de soi... Ou ne serait-ce que le travail bien fait d'un humble homme. L'héroïsme est rare.

Chacun de ces actes est sur la balançe...
Et son alter-ego survient.
Auriez-vous fait tout cela si vous aviez pensé aux conséquences?
Peut-être que non.

Ainsi est le monde. Le mal au bien. Le bien au mal.
Alors viennent les conséquences.
Ceci en fait parti*

C'était au sein de Trigorn, capitale économique du royaume.
Y était situé une auberge... C'était, en fait, un bel endroit. Calme, parfois... Comme en cet instant.
En fait, le terme ''désert'' est bien plus approprié, quand on y pense.

À une table, une jeune enfant de dix ans... La pureté même. L'innocence.
C'était une démonstration de ces beautés que le monde pouvait créer.
Elle était souriante... joyeuse même.

À sa vue, un homme dissimulés sous de sombres vêtements...
Cape et foulard... Mais elle pouvait voir les yeux ''souriant'' de l'homme. Des yeux d'adolescents... Plein de folie et d'une fièvres maladive qui amusait la petite fille. Car les enfants aiment toujours ces êtres erratiques qui leurs ressemblent étrangement. Ces êtres hors des règles dures et cruelles instaurées par les adultes.

Et elle adorait cette voix douce et amusante. La voix d'un père o ud'un grand-père... Ou bien celle de cet oncle Jean, mort lorsqu'elle était tout petite...

-Regarde ma main, petite perle... Tu aime les tours de magie? J'en suis sûr... Tu veux voir quelque chose de magnifique?

-Oui!

La voix enjouée de la petite fille pétillait de bonheur. Ces yeux étincellaient de cette magnifique curiosité que possèdent les enfants.

-Alors regarde... regarde la main... Il n'y a rien...

La main gauche gantée de blanc tournoie...
Et apparaît devant la jeune fille une magnifique rose à la sombre teinte...
Même un enfant s'aperçoit de la rareté de ces roses. Jamais ils de les voient... sauf lorsque la mort frappe.
Mort... Un élément rare qui attire la curiosité.
Aucun enfant ne peut résister.

-Tu est si belle. Alors je vais faire un marché avec toi... Moi je vais prendre ce souvenir... le souvenir de ce merveilleux moment... Et je te laisse cette rose. Garde-là avec toi... En souvenir de moi.
-Merci!

-Aucun problème... douce enfant...

L'homme porte sa main à ses lèvres et envoit une doux baiser vers la petite fille... Un clin d'oeil coquin lui vient... Et un franc sourire émerveillé lui est offert, de par son présent.
L'homme se lève et puis pars doucement de la salle...
Sifflotant cet air exotique et macabre qui, toujours, l'accompagne.

Derrière lui, la jeune fille s'émerveille de son présent...
... et égratigne légèrement sa peau des épines fines et acérées qui représentent la défense naturelle de cette fleur.
Une étrange substance entre en contact avec l'organisme de la jeune fille... Lentement viendra l'état soporiphique...

Puis sa chair sera rongé par l'horreur.
Car jamais la mort n'était prévue.
Uniquement l'horreur.

Sous la pettie douleur provenant de l'épine, la petite fille porte son doigt à ses lèvres.
Pensant au gentilhomme qui fut si bon avec elle.
C'était un doux chantonnement qui s'élevait dans l'obscurité de la masure.
De chantonnement, en fait, progressivement il passait à mélodie. Puis à véritable discours, une amoureuse discution d'une voix douce où ne traînait qu'une profonde tendresse.
Malgré cela, c'était un terrifiant et malsain frémissement qui aurait prit toute personne écoutant cet air. Car, malgré toute douceur, il régnait en cet art quelque chose qui était bien loin d'être naturel. Bien loin d'être considéré comme... bon.

La lame était fine. Terriblement.
C'était avec douceur et un parfait mouvement que la lame pénétra dans la chair... incisant délicatement la peau du dos. Sans trembler... mais toujours murmurant d'une voix rêveuse et emplie d'une fièvre irréelle...

-Doucement... sois doux... Tu est parfais. Totalement... parfais...

Sa main droite écarta les lèvres de la plaies, dévoilant la profonde entaille.
Le sang s'échappait tranquillement... mais peu importait.
Le tout était un exemple de parfaite maîtrise. De parfaite... perfection.
Puis vint la maint ganté de blanc.

De par sa couleur... et de par son irréaliste maîgreur, elle incarnait cette mort faites finesse et tendresse. Mais la mort est toujours double. Et où la douceur règne...
La barbarie siège.

Tranquillement, la main insérait son présent dans la plaie. Une par une. Les tirant d'une masse informe et grouillante... une horde tentant de combattre cette main surnaturelle de par leurs mendibules acérés.

Nichés la plaie, ils commençaient à festoyer. À se venger de la main. Se venger des Grand. Tailladant dans la chair rouge et sanguignolante... Pondant oeufs et produisant cavités...
Des termites... mais pas uniquement cela. Y étaient une véritable légion chaotique et sans aucune règle. Tentant de fuir...

Mais la main, déjà, commençait à recoudre la plaie.
Déjà la mort était infusé.
Dans la barbarie...
Dans la souffrance...
Et, surtout, dans cet innomable art que pratiquait l'homme.

Il agissait tel un amant... il portait en ses gestes et en sa voix un amour surréaliste. Il était un véritable paradoxe. L'incarnation même de la balançe. Telle une épée à double tranchant... Le terme monstre aurait été farfelu et simplet. C'était du génie et de la folie que relevait cette chose. Cet homme...
De la folie et du génie...
Uniquement de cela.

Quand tout fut terminé, le possèsseur de la main blanche observit la jeune créature de taille réduite. C'était tout en douceur qu'il lui revêtait son uniforme... qu'il le coiffait et lui redonnait la perfection...
Dans une morbide délicatesse, il est vrai.
Ignoble, en fait.

Tout en lui murmurant à l'oreille...

-Tout va bien aller... Tu est si beau... Ils te trouveront. Ils te verront. Et comprendront. Vous tous... vous comprendrez. Vous serez mes oeuvres. Mon art. Je vous incarnerais la noblesse et la barbarie... vous désignerais la noblesse et la peur. L'horreur et la beauté, vous les comprendrez enfin.

Lui lavant le visage... lui caressant tendrement les cheveux... Mais un dernier murmure atteinds les petites oreilles du jeune royaliste inconscient...
Une dernière promesse.

-Chaqu'une de vos âme j'observerais... et vous deviendrez mon oeuvre.
La preuve de mon art.

La rose à l'obscure teinte fut déposé sur la poitrine de ''l'oeuvre''... ses mortelles épines bien près de la tendre chair...
Si magnifique...
Mais toujours l'horreur l'accompagnait.
Ainsi est la balançe.

Le sifflotement s'éloignit.
Et puis disparut...
Artiste des ombres...
Artiste de la mort...
Un artiste...
Tout simplement.